lundi 20 octobre 2008

De l’absurdité de la citoyenneté au Royaume de France


L’idée de citoyenneté semble être apparue chez les Grecs et les Romains. Deux civilisations dont il nous reste bien peu de trace aujourd’hui, mais dont quelques précieux textes nous ont été rapporté depuis la chute de Constantinople. Le contenu de ces écrits, où tout du moins certains mots employés dans ceux-ci, semblent s’être largement diffusé au sein du peuple qui parle à tord et à travers d’une notion jusqu’alors inusitée : la citoyenneté.

Mais qu’est ce que cette citoyenneté qui fait débat depuis maintenant plusieurs années et qui oppose généralement le peuple aux nobles et gens de lettres et d’esprit ?
Cette citoyenneté comme nous le disions nous vient d’Athènes et de Rome. Mais il faut d’ors et déjà faire une distinction entre le citoyenneté Athéniennes et Romaine qui est statutairement différente. Les citoyens d’Athènes sont les seuls à pouvoir posséder des terres, et ce sont eux qui prennent les décisions politiques. Les étrangers, appelés métèques, et les esclaves ne peuvent accéder à la citoyenneté (sauf cas particulier et exceptionnel que nous détaillerons pas ici). La citoyenneté Athénienne est donc très restrictive. Il s’agit d’une forme d’aristocratie, qui à bien des égards ressemble à l’aristocratie que nous connaissons aujourd’hui puisque la noblesse qui détient la terre à un statut privilégié. Bien sur aujourd’hui les choses ont changé.
Plus large que celle d’Athènes, la citoyenneté Romaine a pour sa part une vocation universelle. Les météques peuvent l’acquérir. Pour autant, peut on parler aujourd’hui de citoyenneté en le Royaume de France ?
Il faut clairement différencier la citoyenneté et la sujétion. La citoyenneté c’est l’idée même que ceux qui la possède forment ensemble une classe politique qui détient et exerce des pouvoirs politiques. La corrélation est importante : détient ET exerce car c’est en ce point que notre Société, Monarchique, n’est en rien semblable avec celles de l’antiquité. Le Roi , à l'heure actuelle détient tous les pouvoirs. Cependant il les délègue, parcequ'ill le veut bien, à différentes institutions que sont la pairie, la Curia Regis […] ainsi que les Ducs et Comtes des provinces Françaises. Mais il faut garder à l’esprit que ces derniers ne font qu’exercer le pouvoir que le Roi leur a délégué et qu'en rien il ne le détienne. A fortiori il en va de meme pour les membres des conseils des élus provinciaux.
Si la plèbe choisi bien ses représentants provinciaux elle ne détient aucune part de souveraineté politique. En cela il n'y a pas de citoyen au royaume de France. Ils sn'y a que des sujets du Roi. Il ssont assujettis a Sa Volonté. Le Roi est le seul à pouvoir prendre des décisions et elles s’appliquent unilatéralement à tous ses sujets, son peuple. Il détient toute la souveraineté. Il est empereur en son royaume. Aucune autorité ne peut se targuer de pouvoir partager son pouvoir et encore moins lui imposer sa volonté.
La notion de citoyenneté est donc complètement étrangère à notre système, et la volonté de certains politiciens à vouloir nous l’imposer est une aberration indigne d’une personne d’esprit, fidèle à son Roi et à ses valeurs. J’ajouterai que quand bien même, une province oserait discuter de la souveraineté absolu du Roi en introduisant sciemment la notion de citoyenneté, elle ne ferait que saper sa propre autorité en dénigrant les privilèges de sa noblesse, en voulant accorder le pouvoir au peuple, ce qui en plus est source d’instabilité.

L’idée de citoyenneté, si elle n’est pas une invention du Sans-Nom sortie de nul part, comme certains incultes le prétende, est une contradiction historique et surtout une hérésie politique et sociale. C’est la remise en cause de la monarchie et de l’Aristocratie, valeurs sur lesquels notre Société est entièrement fondée et développée. Aller à leurs encontre c’est remettre en cause le Roi lui-même, tout comme remettre en cause la noblesse et tout le système politique. La prudence quant à l’utilisation de ce terme est donc de mise, particulièrement en matière législative où des insconscient l’ont utilisé pour parler de la sujétion pensant à tord que le fait d’élire 12 personnes conférait la citoyenneté, oubliant ainsi que la citoyenneté n’existe que sur le fondement corrélatif de la détention du pouvoir et de son exercice.

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